Après 6 années en freelance, je commence à avoir en tête une petite idée du client idéal (à mes yeux). Hormis l’aspect un peu « to do list du client parfait », cette petite liste de points me permet surtout de trier un peu les entreprises ou personnes avec qui je vais travailler. Car lorsque l’on est free, il faut aussi savoir dire non et refuser un contrat si l’on sent que le client risque de s’avérer « difficile ».
Il sait pourquoi il fait appel à vous
Toute bonne relation de travail commence à mon avis sur la base de bonnes motivations. Se voir confier une mission en freelance est une preuve de confiance. Ainsi si l’on fait appel à vous cela doit être pour les bonnes raisons. Parmi ces bonnes raisons :
- le client a eu vos coordonnées par quelqu’un de son réseau (ne jamais minimiser l’importance de ce dernier)
- il a pris le temps de regarder un peu ce que vous faisiez et le type de prestations que vous proposez (comprendre que de cette manière il sait ce que vous êtes capable de faire et ce que vous ne maîtrisez pas)
- vos valeurs correspondent aux siennes
- il pense que vous êtes LA bonne personne pour son projet
Il sait ce qu’il veut
Qui n’a jamais eu envie de s’arracher les cheveux face à un client qui ne sait pas ce qu’il veut. Cela peut-être un client qui change d’avis sur un design tous les deux jours, celui qui vient vous voir en étant persuadé d’avoir besoin d’un blog d’entreprise mais qui se rend compte ensuite qu’il n’aura pas la capacité en interne pour l’animer… Bien sûr en tant que free, une grande partie du boulot va justement être de cadrer un peu l’entreprise sur ses besoins et sur les solutions que l’on peut proposer mais si le client a de base une bonne idée de ce qu’il attend et surtout une constance dans ses demandes, cela nous facilite grandement la tâche.
Il vous fait confiance
Cela découle souvent naturellement lorsque le point n°1 est au rdv mais pourtant la confiance n’est pas toujours naturelle. Un client qui vous fait confiance c’est non seulement une mission plus simple mais aussi plus sereine. C’est pouvoir travailler avec toute la créativité que le client attend lorsqu’il fait appel à nous. C’est nous permettre de donner le meilleur de ce que l’on peut faire.
Il est « cool »
Ne pas forcément comprendre ici qu’il regarde Game of Thrones et que dans un monde alternatif vous auriez pu jouer au bière pong ensemble. Le client cool c’est celui avec qui vous allez avoir de bonnes relations de travail. Celui qui ne vous appelera pas toutes les dix minutes pour savoir où vous en êtes , celui qui accueillera avec curiosité et ouverture d’esprit vos propositions qui peuvent parfois sortir des représentations et idées qu’il avait. Celui avec qui le dialogue est possible et qui cerise sur le gâteau comprend un peu ce qu’est le web et ce qu’on y fait.
Ce n’est pas Jo l’embrouille
Dernier point mais certainement le plus important. Jo l’embrouille vous le connaissez surement c’est ce client qui ne signe pas le devis mais qui vous dit que c’est ok. C’est celui qui traîne à payer, celui qui signe pour une presta mais en demande 3 autres en cours de route. C’est ce client avec qui vous serez toujours dans un rapport de force à devoir expliquer sans cesse le périmètre que couvre ou non votre intervention. C’est celui qui essaye toujours de gratter deux ou trois trucs une fois le recettage et la période de garantie terminée. Bref vous le connaissez tous et c’est celui que l’on doit fuir vite et loin dès qu’on le sent pointer le bout de son nez !
Et vous votre client idéal il ressemble à quoi ?
J’adore ! Super article !
Mon client idéal est aussi bon payeur : au temps réellement passé et dans les temps !